Pour publication immédiate
10 décembre 2010
Le Conseil des Canadiens exige le dévoilement du plan de sécurité du
périmètre canado-américain
Ottawa – Le Conseil des Canadiens exige que le gouvernement Harper dévoile immédiatement le plan de sécurité secret qu’il a négocié avec les États-Unis ainsi que sa stratégie de communication de l’entente, qui fait de Maude Barlow, la présidente du Conseil, une critique potentielle.
« Les Canadiens ont le droit d’être au courant de l’accord de sécurité que M. Harper a secrètement négocié avec Washington, déclare Mme Barlow. L’harmonisation, la collaboration et l’échange de renseignements avec le département de la Sécurité intérieure effectués dans le but de promouvoir son plan commercial soulèvent évidemment des inquiétudes quant à la souveraineté et au respect de la vie privée. »
Les médias suggèrent qu’en vertu de l’entente sur la sécurité du périmètre le Canada et les États-Unis harmoniseraient leurs règles et leurs pratiques relatives au contrôle des importations extraterritoriales et des voyageurs et qu’ils collaboreraient de plus près dans les dossiers de l’immigration, de la protection des frontières et de l’application de la loi. Cette entente impliquerait également un échange de renseignements plus soutenu avec les agences américaines d’exécution de la loi comme le département de la Sécurité intérieure.
« Nous avons déjà emprunté cette route auparavant, il s’agissait du Partenariat nord-américain pour la sécurité et la prospérité, mais les Nord-Américains l’ont rejeté », affirme Stuart Trew, militant pour le commerce associé au Conseil des Canadiens.
Bien que le Partenariat nord-américain pour la sécurité et la prospérité ait été bloqué en 2008, les bulletins de nouvelles rapportent que le gouvernement Harper continuerait de rencontrer les membres canadiens du Conseil nord-américain de la compétitivité. « Il semble qu’au sujet des politiques nord-américaines sur le climat, l’énergie, la sécurité et l’économie M. Harper n’écoute que les lobbyistes, alors que les Canadiens s’opposent clairement à son plan. », ajoute Mme Barlow.
« De la Loi antiterroriste adoptée précipitamment par le gouvernement Harper à la controversée liste des passagers interdits de vol, l’harmonisation a violé des libertés civiles sans améliorer du tout les relations commerciales entre le Canada et les États-Unis », dénote M. Trew.
Le conseil réclame également que les partis de l’opposition fassent pression sur le gouvernement au sujet de ce plan de sécurité du périmètre non nécessaire et envahissant.
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Pour obtenir de plus amples renseignements, communiquez avec :
Stuart Trew, chargé de campagne (commerce), Conseil des Canadiens, 647-222-9782, strew@canadians.org